S.N.C.F, PALESTINE,T.G.V., ANARCHISTES, TARNAC,F.B.I.,ILLUMINATI

Publié le par lavapeur

L'ECHO des MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, pense que le Train A Grande Vitesse se fait doubler par le F.B.I.
Le chef des saboteurs de la ligne T.G.V.Julien COUPAT, est un ennemi public numéro 1, recherché par le F.B.I.  Rien que cela!!!
La FRANCE est aux ordres des illuminati, dont le F.B.I n'est qu'une petite branche.
Explication à grande vitesse, comme la justice expéditive aux ordres des politiques pourris et corrompus, passés à l'ennemi, car la FRANCE est en GUERRE, ne l'oubliez pas. En 14-18, l'intelligence avec l'ennemi était passible du peloton d'exécution.

  Explication de gravure:
 

Toujours est-il que l'on m'a confié de vive voix du tam-tam des montagnes= l'echo, que dans le village où ils habitent, (les anars) les
concitoyens ne sont pas contents, ses gens sont appréciés, se comportent normalement, tiennent un commerce (ce qui est actuellement une bénédiction dans ce désert,les accusés engéôlés de faits ubuesques
tombés d'une tête qui n'y connaît rien en mécanique...,manquent à la
population, qui les réclament.

L’arrestation de neuf anars présentés comme « ennemis de la société »,
accusés d’avoir saboté les TGV, leur mise en examen et en détention ce
week-end, pour cinq d’entre eux, est une histoire complexe.


Il se trouve que Julien Coupat, présenté par le procureur Jean-Claude
Marin et une partie de la presse, comme «  le cerveau de la cellule
invisible », est une cible du FBI.

Comme les flics de ce service « mythique » ont beaucoup œuvré pour
collecter un maximum d’éléments sur Hassan Diab, un Palestinien qui a
longtemps vécu aux Etats-Unis (voir encadré), il y a dans l’arrestation
de Coupat et consort un synchronisme magique : on vous aide sur Coupat,
aidez-nous sur Diab. Il s’agit de recueillir des traces, ADN,
empreintes, adresses, écrits, relevés téléphoniques, listes des amis du
palestinien aujourd’hui prof de socio lors de son séjour aux USA. Outre
une éventuelle embuscade tendue à nos fiers TGV, les anars sont aussi
victimes d’un renvoi d’ascenseur qui marche de mieux en mieux entre
Washington et Paris.

Hassan Diab et l’attentat de la rue Copernic.

Hassan Diab, depuis que des policiers allemands ont retrouvé son nom sur
une liste de militants, membres du Front de Libération de la Palestine
Organisation Spéciale (FPLP-OS dirigé par Wadi Haddad), liste achetée à
un informateur inconnu, a été élevé au statut « d’ennemi public ». Et la
France, 28 ans après l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à
Paris (4 morts de confession juive, mais aucun « Français innocents »
avait alors proclamé le premier Ministre Raymond Barre) réclame
l’extradition de Diab au Canada, pays où il vit et enseigne la
sociologie.


Mais que fait donc Julien Coupat, diplômé de l’ESSEC, 34 ans dans un
dossier du FBI ? Lui qui, après avoir renoncé à l’immense bonheur d’une
vie bourgeoise vit discrètement entre une ferme en Corrèze et un
appartement à Paris ? Si l’histoire de l’intello relève d’un épisode de
New York Police Blues, c’est parce que le camarade Coupat, outre la
Corrèze, aime voyager. Ainsi, avec sa fiancée Yldune, il a, à la fin
2007, effectué un voyage un aux Etats-Unis. Mais, incorrigible, Coupat a
choisit de fréquenter des anars, ces ennemis de l’ordre qui existent
encore au paradis de Bush.


Des gauchos dans l’oeil du FBI:

En janvier 2008, lors de son passage à New York, bon touriste, notre
révolutionnaire de la Corrèze prend des photos de Time Square, le point
le plus visité de la Big Apple. Quand, avec sa fiancée, notre Guevara de
Tulle quitte les USA pour retourner au Canada, son visa qui n’est plus
en règle. Il est « retenu » par le FBI, et la littérature, retrouvée
dans ses bagages, confirme aux policiers que, pour changer le monde,
Coupat croit davantage en Bakounine qu’en Arnold Schwarzenegger. Le
voyage du Corrézien est donc reconstitué, ses amitiés militantes
démasquées, ses documents et photos, dont les jolies vues de Time Square  sont dupliquées.

Un peu plus de deux mois plus tard, le 6 mars, une grenade d’exercice
fait sauter les vitres d’un centre de recrutement de l’armée situé,
justement, à Time Square. C’est là que, pour le FBI, Coupat et ses potes
américains deviennent un cœur de cible… D’où, a partir du printemps, une
certaine pression de nos amis US sur l’ermite de Tarnac, le charmant
bled où l’intello s’est retiré du monde.

Dès que cette requête venue d’outre-Atlantique tombe sur son bureau, la
merveilleuse MAM se met à voir des anarchistes partout. Et il commence à
pleuvoir dru sur les révoltés qui traînent trop aux manifs anti G8, G20
et autre « G »… Pour la toute nouvelle super police, la DCRI, qui
regroupe DST et RG, c’est une « priorité absolue », que de pister et
« neutraliser » ces anars.

Pourquoi pas capables, pense MAM, de nous faire un remake d’Action
Directe ou encore un coup de folie à la Florence Rey et Audry Maupin
(flingage à tout va place de la Nation) ?

Un autre élément, de « sécurité intérieure », pèse lourd sur le dos de
ces jeunes enragés… Comme Mitterrand avait peur d’un attentat d’extrême
droite, et avait créé sa pathétique cellule de l’Elysée pour le déjouer,
Sarkozy craint un peu du côté de l’extrême gauche (pas celle de
Besancenot).

Mitterrand avait peur d’Erulin, un agité du facho, et Sarko du Coupat,
un agité du gaucho. Un lecteur de Proudhon et sans doute lui-même auteur
d’un livre mystérieux, publié aux éditions La Fabrique », intitulé :
L’Insurrection qui vient, un « mode d’emploi de l’action violente »,
dixit le procureur Marin. Les RG et les services de polices en général,
ayant observé une « montée des violences et incivilités » contre ce qui
symbolise l’Ump et Sarkozy, la traque de l’anar est devenue une grande
cause nationale.


La chasse au drapeau noir ouverte depuis mai 2007
.

Dans l’affaire, premier protecteur du président à policier jusqu’à la
mort, Claude Guéant qui continue de jouer un rôle à la Fouquet. Il faut
dire que, dès l’élection de Nicolas Sarkozy nos zigotos pas contents
étaient allés au (justement) « Fouquet’s », lieu de la libation néo
présidentielle, pour se cogner avec le service d’ordre et même de mettre
le feu au pantalon d’un maître d’hôtel !

Depuis dix mois, la chasse aux drapeaux noirs est donc ouverte. Et des
maladroits se sont déjà fait prendre. Le 24 janvier deux jeunes, un
garçon, F.F. et une fille, I.M., sont arrêtés par des douaniers pisteurs
de shit au péage nord de Vierzon. Dans le sac d’I.M., les douaniers
trouvent 1634 grammes de chlorate de soude, un désherbant qui, placé
entre des mains expertes, permet de fabriquer un explosif. Aussi dans le
sac à dos de la demoiselle, un manuscrit en italien : A chacun le vôtre.
Mille façons de saboter le monde… F.F. et I.M. sont mis en prison. Si le
garçon est aujourd’hui en liberté conditionnelle après 6 mois de
cellule, au cours desquels il a été salement tabassé, I.M. est toujours
en taule. On a trouvé son ADN sur une « botte » de quatre cigarettes
qui, en se consumant, devaient mettre le feu à un allume barbecue, le
tout placé, en mai 2007 donc pendant la présidentielle, sous une voiture
grue de la préfecture de police de Paris parquée rue de Clignancourt.
L’ADN, relevé sur la machine infernale qui a fait long feu, désignera
aussi DB, autre jeune anar, comme co-auteur du piège à feu… Et lui aussi
est en prison.


Complot gauchiste en France.

Le 19 janvier, donc cinq jours avant le « coup de filet » du péage de
Vierzon, les policiers antiterroristes avaient déjà arrêté trois autres
jeunes I.H,D.B celui qui est maintenant en cellule, et B.L, lors d’une
manif contre le Centre de rétention des sans papiers de Vincennes. Ils
avaient dans leurs sacs de gros pétards, des lunettes de ski ( ?), et
des clous (comme Ravachol à croire que la chose est culturelle chez
l’anar). Regroupés dans le même dossier, les mis en examen de cette
rafle judiciaire de janvier 2008, attendent aujourd’hui de passer devant
un tribunal. Pour éviter de réunir les magistrats de la Cour Anti
terroriste pour une affaire de pétards et d’allume barbecue, il est à
prévoir que ces cinq jeunes révolutionnaires risquent de se retrouver,
on ne sait quand mais pas demain, dans le même box que Julien Coupat, «
le cerveau ».

Et c’est ici que nous retombons sur la dernière battue de la traque,
celle qui vient de conduire Coupat et ses amis, en prison. Les mises en
examen des neufs de « la cellule invisible » n’a pas été une affaire
simple. D’un côté nous avions MAM qui, peu soucieuse de respecter la
présomption d’innocence, affirmait à Radio J « que les éléments de
culpabilité étaient réunis pour accuser le groupe du sabotage des
caténaires », une MAM aidée par le poids des mots du procureur Marin, et
en face le juge Thierry Fragoli qui, visiblement, a lu des bouquins sur
l’affaire des «  Irlandais de Vincennes ». Un magistrat prudent qui n’a
pas accepté de faire un show à la Bruguière. Heureusement,
l’incrimination « d’association de malfaiteurs », cette originalité du
droit français, qui permet elle de coller n’importe qui en prison, était
là pour venir au secours du juge. Les neufs de la SNCF sont donc
présumés coupables « d’association de malfaiteurs dans le but de
commettre des actes terroristes »…

Puisqu’il faut bien reconnaître qu’en matière de preuves matérielles,
dixit les avocats qui sont là pour ça, « le dossier est vide ». Et il
est vrai que, pour placer les fameux étriers métalliques sur les
caténaires des TGV à Pépy, il fallait emmancher l’étrier en question
dans une perche d’au moins cinq mètres et que rien de semblable retrouvé
par les enquêteurs. Par ailleurs, pour fabriquer le fameux piège, outre
un savoir faire en métallurgie, il fallait une forge ou un chalumeau
ainsi que du fer à béton et une disqueuse. La encore, c’est le bide.

L’accusation la plus déterminante a été recueilli selon un mode
opératoire qui fait déjà bondir les avocats. Un personnage, disant être
un « repenti » de la bande à Coupat s’est présenté dans une gendarmerie
du Puy-de-Dôme. Il a expliqué aux pandores comment ses anciens amis
voulaient changer le monde en pourrissant la SNCF… Le problème est que
ce témoin capital est, et restera sans doute, anonyme puisque, à la
suite d’une modification du code pénal, ce procédé qui rappel celui
utilisé naguère par les Anglais contre les Nord-Irlandais, est
maintenant admis.


Selon un avocat appelé à défendre l’un des membres de la bande à
Coupat : « l’accusation est nue. Rien ne démontre la culpabilité de mon
client ni celle de ses amis dans cette histoire de TGV. Ces mises en
examen ne sont rien de plus que la sanction du délit d’opinion, et du
droit à manifester. Une forme de Patriot Act à la française »… Pour
connaître la vérité (ou à peu près), lire les journaux ne nous suffira
pas. Il faudra sans doute attendre le moment d’un procès. Mais
l’important est que la Section antiterrorisme du parquet de Paris, et
son procureur Marin et sa MAM n’aient plus peur du noir.
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