CLEARSTREAM et les Monnaies FRANCAISES

Publié le par lavapeur


  L'ECHO DES MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, essaye de vous tracer un tableau des monnaies françaises qui circulent en toutes impunités légales ou illégales, dans le monde, favorisant le blanchiment d'argent, tel dans l'affaire du "KOWEÏTGATE", des "Frégates de TAÏWAN", des "XPF" de la Polynésie dans l'affaire GALOUZEAU DE VILLEPIN  etc; les juges VAN RYUMBECKE, PONS  et d'HUYS seraient bien inspirés de lire cet article, les précédents et les suivants pour mettre la main sur les coupables de trafic, de lettre d'évidence et de rétro-commission.
 

 

En Afrique, la Zone franc constitue un espace monétaire et économique. Cet ensemble, formé d'États et de territoires parfois très différents les uns des autres, est issu de l'évolution et des transformations de l'ancien Empire colonial français et d'États qui n'étaient pas des colonies françaises comme la Guinée équatoriale. Après l'accession à l'indépendance, la plupart des nouveaux États ont choisi de rester dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contrevaleurs à parité fixe avec l'euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.

La Zone franc rassemble quinze États africains et des territoires du Pacifique répartis en quatre groupes :

Huit États d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo formant Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont l'institut d'émission est la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ; pour ce groupe, franc CFA est désormais désigné par franc de la communauté financière d’Afrique ; son code ISO 4217 est XOF.


Six États d’Afrique centrale : le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, formant la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), dont l'institut d'émission est la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC); pour ce groupe, franc CFA est désigné par franc de la coopération financière d'Afrique centrale ; son code ISO 4217 est XAF.
L'Union des Comores, utilisant le franc comorien ; son code ISO 4217 est KMF.


Les trois collectivités françaises du Pacifique : la Polynésie française, Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie, dont l'institut d'émission est la l’Institut d'émission d'outre-mer (IEOM) utilisant le franc pacifique (ou franc CFP) ; son code ISO 4217 est XPF.


L'arrimage monétaire a permis à ces pays d'avoir une monnaie exceptionnellement stable pour l'Afrique (auparavant rattaché au franc français, maintenant l'euro) en jugulant la tentation de la « planche à billet » La plupart des pays de ces zones ont mis en place des mécanismes de contrôle des changes afin d'éviter les fuites de devises.

Ces monnaies (XAF, XOF, KMF et CFP) représentent 3% de la masse monétaire de l’euro.

Si CFA a désormais une signification différente en fonction de l'institut d'émission, il signifiait entre 1945 et 1958 colonies françaises d’Afrique, puis entre 1958 et la décolonisation communautés françaises d’Afrique (y compris en Algérie, aux Comores et à Mayotte, jusqu'à l'indépendance des premiers et le remplacement du franc CFA par le franc français à Mayotte).

Avant 1945 (mais surtout au début de la colonisation africaine ou l'établissement de protectorats français dans d’autres États), CFA a pu signifier aussi comptoirs français d’Afrique, ou communauté financière d’afrique, et le franc CFA était utilisée comme monnaie séparée pour les établissements financiers privés et l’administration française avant d’en devenir la monnaie commune et légale (parallèlement aux autres monnaies locales dans le cas des protectorats).
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